La salle est divisée en trois vaisseaux par deux rangées de colonnes qui recevaient à l’origine des voûtes d’arêtes, disparues lors de son comblement intervenu probablement dès le 14e siècle.

Le décor des supports est une restitution de 1839 réalisée à partir des peintures que conservaient deux des colonnes au moment de leur découverte. Il présente un motif typiquement roman constitué de chevrons, ici alternativement bleu et rouge.

La crypte romane

Si certains chapiteaux sont le fruit de la restauration du 19e siècle, les autres en revanche comptent parmi les plus anciens témoignages de l’art roman dans le nord de la France.

Ce sont notamment ceux des colonnes engagées dans les murs sud et ouest. L’un d’eux montre une tête animale au milieu d’entrelacs, un autre deux bêtes dos à dos, un troisième est simplement orné de volutes, un quatrième montre à côté de lions les restes d’un personnage dont les pattes griffues laissent à penser qu’il s’agit d’une représentation du diable. Stylistiquement, ces sculptures peuvent s’accorder avec une datation du dernier tiers du 11e siècle.

Chapiteau roman

Consacrées à la légende de Notre-Dame de Boulogne, les peintures murales complètent vers 1860 la décoration de la salle.

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